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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 22:19

Personnes âgées. Le dispositif de prise en charge simplifié

le telegramme

28 juin 2012

    les élus du conseil général du Morbihan se sont penchés, hier matin, sur la coordination des moyens d'information concernant la prise en charge des personnes âgées. Le dispositif est simplifié: il n'y aura plus qu'une seule porte d'entrée.

    Une diversité d'acteurs interviennent dans le cadre de la politique en faveur des personnes âgées, avec de multiples intervenants et un empilement de dispositifs. «La superposition de différents dispositifs d'information et d'orientation a pour effet de rendre coûteux et inefficace le système de prise en charge de la perte d'autonomie». Les élus du conseil général en ont fait le constat et ont décidé de mettre en place des plates-formes territoriales d'information et de coordination.

    Création de plates-formes

    Ces nouveaux dispositifs seront portés ou soutenus par une ou plusieurs intercommunalités avec pour objectif d'apporter une meilleure lisibilité aux usagers en offrant le panel complet des missions d'information, d'évaluation et de coordination, et en intégrant les dispositifs de coordination sanitaire. Elles constituent la porte d'entrée unique dans le système de prises en charge pouvant être proposées aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées et aux familles. François Hervieux, groupe d'opposition du canton de Rochefort-en-Terre, est intervenu: «Sans nier les avancées que ce nouveau dispositif va apporter aux familles touchées par la maladie d'Alzheimer, nous nous abstiendrons sur ce bordereau au regard du manque d'évaluation et de concertation intégrant les conseillers généraux et partenaires, du manque de lien avec le dispositif handicap et des besoins croissants des
    personnes âgées auxquels nous n'arrivons pas à répondre de manière satisfaisante».

    Aides aux domiciles partagés

    Également en faveur des
    personnes âgées, le Département a décidé d'apporter un soutien financier aux domiciles partagés qui se trouvent parfois en difficulté financière lorsque certaines de leurs places restent inoccupées. Le Morbihan compte aujourd'hui 42structures de ce type. Une enquête, menée en 2011, montre que le concept séduit par sa taille humaine et sa proximité, adapté notamment aux malades d'Alzheimer, donnant satisfaction aux familles. Toutefois, des difficultés surviennent pour certaines communes en cas d'inoccupation partielle, la charge financière se reportant alors sur leCCAS (Centre communal d'action sociale). Les élus ont donc décidé d'apporter leur soutien aux communes par du conseil en cas de projet de création de nouveaux domiciles de ce type, en améliorant les conditions d'orientation des personnes âgées
    vers ces accueils, en apportant une aide financière en cas de difficultés financières ponctuelles mais importantes. André Gall, porte-parole de l'opposition, a exprimé sa surprise d'avoir lu «dans la presse que le conseil général faisait des propositions financières concernant les frais d'ouverture et de fonctionnement courant pour les domiciles partagés, sans avoir fait préalablement l'objet d'une discussion en commission sociale».

     


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    29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 22:37
    Le domicile partagé pour les personnes atteintes d'Alzheimer



     

    Quand il est devenu évident que ma mère, à 82 ans, ne pouvait plus assumer cette maladie de mon père de 88 ans qui l'épuisait, et qu'il fallait donc trouver à ce dernier un placement, nous ignorions tout des domiciles partagés que de nombreuses communes ont mis en place en Bretagne. Et c'était une chance pour mes parents qui vivent dans cette belle région qu'une petite commune voisine en ait justement construit un...

    Mon père avait, auparavant, fait quelques séjours d'une journée dans une maison de retraite habituelle, avec beaucoup de pensionnaires et il ne supportait pas ces journées, refusant d'y aller le matin et en sortant en courant en fin d'après midi. Oui, parce que, si sa tête est en grande confusion, adepte de la marche, il est en pleine forme physique.

    Et ça a donc été un grand soulagement de trouver cette alternative du domicile partagé qui comporte huit chambres permettant aux pensionnaires d'avoir leur lieu privé pour y dormir selon leur rythme mais aussi s'isoler quand ils le souhaitent et des parties communes pour les repas, les goûters, la télé, les jeux ou activités et les visites des familles.

    Des assistantes de vie se relaient jour et nuit, 24h/24, pour prendre soin des patients, veiller  à leurs besoins particuliers, favoriser leur autonomie, par exemple en les faisant participer aux préparations des repas ou autres travaux quotidiens, s'ils le souhaitent, leur donner des repères et créer un lieu convivial, où les familles peuvent leur rendre visite à tout moment, car il n'y a pas d'horaires fixés.

    Vraiment, tout est fait pour respecter la personne, son rythme de vie, ses besoins, mais aussi ses relations avec l'extérieur et sa famille en particulier ! Je vous invite à visiter le site des ces structures, ici.

    Tout n'a pas été si facile pour mon père, début septembre, quand il a intégré la structure. Bien sûr, il y a quand même l'enfermement avec une porte toujours fermée à clef, il a réagi avec une grande violence et a beaucoup bataillé pour en sortir ! S'il ne reconnaissait plus ses visiteurs, sa famille comme ses amis, il voulait toujours repartir avec eux. Et c'était un déchirement que de partir comme un voleur en le laissant avec son assistante de vie qui le prenait alors par le bras pour tenter de le calmer et de le "raisonner".

    Mais quatre mois plus tard, ce domicile-là, c'est chez lui, c'est son cocon rassurant, il y est dans son monde, à discuter avec les autres pensionnaires (autant qu'on peut "discuter" entre malades d'Alzheimer... mais c'est leur mode à eux), à aider les assistantes, à participer aux jeux et même à participer à la convivialité générale lors des visites des autres familles, avec une gaieté incroyable !

    Si ces structures de domiciles partagés pouvaient se développer en grand nombre sur tout le territoire, ce sont vraiment des lieux où la personne âgée est respectée et peut être accompagnée dans les meilleures conditions possibles, alors même que c'est une maladie vraiment pas facile à vivre pour l'entourage ! 

     

    • 0ndine le 02/01/2011 à 23:19

      ça reste "familial" au lieu de ressembler à ces mouroirs qu'ont voit encore..

      RépondreAlerter

       Jachri le 02/01/2011 à 23:53

      Oui, et c'est trop minoritaire, il faut sensibiliser nos départements à ce genre de structures...

    • topquadra le 02/01/2011 à 13:08

      Dans ce domaine là aussi ma jolie ,il y a du boulot ou les malades ne sont pas toujours respectés et donc écoutés !
      Soulagement que finalement ton papa ait son petit chez lui sans oublier qu'il a aussi un grand chez lui autour de lui :sa famille !
      On sait ce que cela coute de devoir s'eloigner un proche ,ici un parent ,mais c'est avant tout une question aussi pour vous et pour lui !Rien de méchant à cela ,tout le monde y trouve son compte et ton papa comme tu décris si bien Jachri et plus dans son univers !
      Big bisous beauté et je te souhaite évidement tous mes meilleurs voeux à ton encontre et aux tiens !

       Jachri le 02/01/2011 à 14:41

      Oh toi aussi, ma toute mignonne, que 2011 exauce tous tes voeux les plus chers !
      Et gros bisous aussi !

    • jcs11 le 02/01/2011 à 12:54

      Sur ma colline pas plus tard que l'année derniere il y a eu l'inauguration de la maison pour les personnes atteintes de cette maladie,qui est situé à peine à deux minutes de chez moi, je suis dans une petite ville de 4000 habitants en plein coeur de L'auvergne.
      Meilleurs Voeux
      Bises
      JClaude

       Jachri le 02/01/2011 à 13:05

      Je suis contente que ta région adopte ce type de structure.
      Encore voeux à toi, JClaude, et bises aussi

    • katy75 le 02/01/2011 à 12:14

      C'est surement très éprouvant de constater l'"absence" d'un parent surtout en sa "présence".
      Ces initiatives sont un grand progrès dans la gestion de ses "malades".
      Grosses bizz Jachri et une très bonne année 2011.

       Jachri le 02/01/2011 à 12:16

      Oui, Kathy, ils sont là sans être là... c'est très éprouvant, en effet.
      Et ces structures leur donnent un lieu de vie adapté à leurs pertes de repères.
      Bonne année à toi aussi et grosses bises !

       Mistouflet le 03/01/2011 à 13:12

      Elle est très justement trouvée, cette phrase, Katy... l'absence en la présence.. L'enveloppe est là, mais elle est vide.. ou alors, elle contient quelque chose qu'on ne reconnait pas.. Ca "éprouve", oui.

      Bises et encore bonne année à toutes les deux !

    • L HATEM le 02/01/2011 à 12:05

      J'ai épluché leur site web, c'est une idée de génie !!!
      Je n'ai pas trouvé où c'est dit qu'il s'agit de logements limités à 8 chambres...

      C'est mieux que de laisser ses parents dans une grande maison de retraite avec du personnel épuisé !

      Bon début d'année

       Jachri le 02/01/2011 à 12:14

      Le nombre de chambres dépend de la maison, les huit chambres, c'est là où est mon père, mais ce sont toujours de très petites structures puisque ce sont des maisons, intégrées dans la vie du village ou de la ville, dans des petits lotissements.
      Et, oui, c'est vraiment épatant !
      Merci de ton passage et bon dimanche à toi

    • Bauval le 02/01/2011 à 09:54

      Bonjour Jachri,
      Et merci pour ce post qui informe (m'informe) d'une nouvelle structure intéressante, et qui peut rendre de grand service à certains cas de vieillissement dans le cadre de cette maladie.
      Bonne année à vous et vos parents.

      Je salue votre post, car malheureusement le sujet du vieillissement en général fait très peu la une des journaux, alors que c'est un domaine qui occupe dans nos vie autant de temps que celui de la jeunesse, et où beaucoup de grandes souffrances n'intéressent pas.
      On est humain jusqu'au dernier soir.
      Salut

       Jachri le 02/01/2011 à 12:05

      Vous avez raison, Bauval, chacun est concerné et pourtant, on en parle peu.
      Ces structures sont vraiment épatantes et il faudrait, je crois, agir, dans nos régions respectives pour qu'elles soient installées en grand nombre.
      Merci à vous de votre passage,

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    22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 20:10

    au 15 juin 2011

    places disponibles en domicile partagé sur le morbihan

    1    Bignon

    1    St Dolay

    1    Buleon

    3    Inguiniel

    1    Lignol

    1    Gleguer

    2    Saint Vincent sur Oust

    1    Roudouallec

    1    Saint Nolff

    6    Le Sourn

     

    vous trouverez les coordonnées pour contact  soit sur ce blog a la page de la commune

    ou téléphoner au ccas ou mairie de la commune concernée

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    20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 15:14
    SAINT-NOLFF

    Concert caritatif. Vocalys et Kan Avel ce soir à l'église

    le télégramme 14 mai 2011

     

    La chorale Vocalys propose un concert ce soir àl'église paroissiale, au profit de la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Une seconde chorale, Kan Avel, de Séné, se joindra aux choristes nolfféens. Au programme, des chants traditionnels tchèques, irlandais et sud-africains, mais également du negro-spiritual ou encore des chants d'Argentine et du Cameroun. Vocalys a choisi de soutenir l'Afad 56 (Association familiale Alzheimer et autres désorientations du Morbihan) et plus particulièrement l'antenne vannetaise. Celle-ci propose deux types d'activités. D'une part, le bistrot-mémoire, tous les lundis, de 15h à 17h, au centre commercial de Saint-Avé. En 2010, 900personnes ont été accueillies. Elle propose aussi des groupes de parole, une fois par mois, à la Maison de la famille. L'antenne vannetaise de l'Afad est dirigée par Françoise Mahé, vice-présidente de l'association, joignable au02.97.40.80.40.

    Chorale. Vocalys et Kan Avel solidaires du Bistrot Mémoire

    le telegramme 16 mai 2011

     

    La chorale Kan Avel de Séné, dirigée par Maïté Grasset, s'est jointe à la chorale Vocalys, menée par Jean-Yves Le Duc, pour donner un concert dont les bénéfices seront reversés au profit des maladies «Alzheimer». Françoise Mahé, vice-présidente de l'association vannetaise Bistrot Mémoire, s'est exprimée durant l'entracte sur l'intérêt de maintenir le lien social des patients et de communiquer avec leurs proches. Une dizaine de bénévoles oeuvrent pour assurer la dynamique de ces groupes de parole, dans une ambiance conviviale. Ces réunions sont par ailleurs soutenues par le docteur Micheline Kerviche, médecin gériatre. Les rencontres se font le lundi, de 15h à 17h, à la brasserie «Le Clipper». Des chants d'origines diverses ont été talentueusement interprétés. Les deux chorales se sont unies pour chanter ensemble en fin de représentation.

    Bistrots mémoire. Le dernier de la saison

    LE TELEGRAMME 17 juin 2011 - 

     

    En place depuis 2010 à Pontivy, Les bistrots mémoire avaient lieu tous les premiers jeudis du mois au bar le «chez nous» tous les deux mois. Un moyen pour les personnes touchées par la maladie d'Alzheimer de rompre l'isolement. Ce jeudi se tenait le dernier «bistrot mémoire» de la saison à Pontivy, un moment convivial d'échanges pour les personnes malades d'Alzheimer et les aidants familiaux. Les objectifs étant de laisser s'exprimer les malades et les aidants, de rompre l'isolement et de créer du lien social, tout cela autour d'un verre. Le concept avait été créé en 2007 à Guémené, au bar des «Trois marchands» et était encadré par un groupe de professionnels de Pondi Clic. Les rendez-vous étaient fixés dans ce bar tous les premiers jeudis du mois mais depuis 2010, ils se font alternativement au «Chez nous» de Pontivy. A partir de 15h, hier, «Chez nous», les participants ont pu converser de sujets libres, le seul thème de la journée étant l'éveil des sens et la détente. L'animatrice Julie Guillo, sur un tapis de sable, avait donc préparé pour l'occasion des accessoires pour stimuler les sens des malades. Petits pots de confitures, de fleurs, appareils de massages crâniens, tout était dédié aux plaisirs sensoriels. Pratique Les bistrots mémoire reprendront en septembre. Renseignements: Pondi Clic, tél.02.97.25.35.37

    PONTIVY

    A savoir

    le télégramme 15 juin 2011

     

    UN BISTROT Mémoire, demain Moment convivial d'échanges pour les personnes malades d'Alzheimer ou syndromes apparentés et les aidants familiaux, le Bistrot mémoire vise à laisser s'exprimer les malades et les aidants, rompre l'isolement et créer du lien social, tout cela autour d'un verre. Rendez-vous demain, à partir de 15h. Si le temps est ensoleillé, leBistrot mémoire se déroulera dans le coin jardin du bar «Le Chez Nous», à Pontivy, en face du palais des congrès. Le thème abordé: conversations libres, éveil des sens et détente. Entrée gratuite. Contact: Pondi Clic, 18, rue de la Plage, à Pontivy, tél.02.97.25.35.37.

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    20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 15:10

    Alzheimer. Les deux premières maisons de l'autonomie

    le télégramme 18 juin 2011 

    Deux «Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer» ont officiellement vu le jour jeudi matin, dans les locaux de l'Agence régionale de Santé, à Rennes. Implantées à Morlaix (29) et Pontivy, elles sont les premières «Maia» de France.

    «Il s'agit de maisons virtuelles, dont le but est la coordination de l'action des intervenants, de l'hôpital aux aidants en passant par les médecins, pharmaciens, associations, Ehpad (*) ou collectivités», résume AlainGautron, directeur de l'ARS Bretagne. «Les Maia ne viennent pas bouleverser les dispositifs existants mais harmoniser leur action dans une perspective de prise en charge globale de la dépendance». Elles sont aussi, selon le directeur, une belle illustration de la volonté politique d'organisation de santé mise en oeuvre à travers la loi HPST dont «l'un des objectifs est le décloisonnement du sanitaire, du médico-social, du social et des soins de ville». 

    Structures légères 

    Définies par le Plan Alzheimer» voulu par le chef de l'État, ces maisons sont des structures légères comprenant une personne chargée du pilotage des actions et de gestionnaires de cas. Financées par l'ARS à hauteur de 280.000€ par an chacune, elles comptent aujourd'hui trois ou quatre salariés mais pourraient monter en puissance, selon la manière dont ces précurseurs évolueront (notamment en agrandissant leur territoire d'intervention) après leur mise en place opérationnelle, au plus tard en septembre. D'autres Maia devraient être créées en Bretagne assez rapidement. «L'idéal serait d'arriver à huit maisons, une par territoire de santé», préciseAlainGautron en annonçant qu'il y en aura au moins six. 

    Bretagne réactive 

    Pourquoi la Bretagne est-elle la première région à mettre en place des éléments du Plan Alzheimer? «C'est un territoire à la démographie dynamique et dont les perspectives de vieillissement doivent être prises en compte, répond AlainGautron. Il importe, plus qu'ailleurs, d'adapter notre système de santé à l'augmentation prévisible des pertes d'autonomie». Il souligne aussi que les collectivités bretonnes sont particulièrement sensibles à cette question et qu'elles agissent en conséquence, qu'il s'agisse des conseils généraux, des intercommunalités ou de la Région. Et puis, il y a eu la réactivité des acteurs de terrain qui ont su répondre vite et bien à l'appel à projets lancé par l'ARS. 

    * Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Contact Centre local d'information et de coordination pour les personnes âgées dépendantes (Clic) de Morlaix (02.98.88.20.40) et de Pontivy (02.97.25.35.37). Pour en savoir plus: plan-alzheimer.gouv.fr

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    8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 16:19

    AXE 2 Proposer des formules daccueil diversifiées entre le domicile et létablissement :

     

     

    Orientation 5  - Soutenir le développement des logements sociaux adaptés

     

    La législation en vigueur depuis la loi « pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées » du 11 février 2005 impose que les logements sociaux soient, à la construction, obligatoirement adaptés à la mobilité réduite. En conséquence, cette orientation issue du schéma gérontologique 2000-2005 n’a plus lieu d’être maintenue car l’aide du département, au titre de cette orientation, finançait uniquement les surcoûts liés à l’adaptation de ces logements.

     

     

    Orientation 6  - Harmoniser le développement des domiciles partagés

     

    Lors de l’élaboration du 2ème schéma, 16 domiciles partagés regroupant 127 places dans le département étaient ouverts. L’objectif fixé était de mettre en place 30 domiciles partagés supplémentaires à l’échéance du schéma. Les constats faits à l’échéance du schéma 2006-2010 sont les suivants :

     

    Un besoin de régulation car les domiciles se sont répandus inégalement sur le territoire :

    42 domiciles partagés en 2009 pour environ 343 personnes, environ 50 pour près de 400 personnes fin 2010.

    Ces domiciles sont parfois « concentrés » dans certains secteurs (carte ci-après). Il en découle les conséquences suivantes :

    - des difficultés à trouver les personnes âgées désorientées susceptibles d’y entrer,

    - des déséquilibres avec l’offre proposée par les établissements médico-sociaux,

    - pour les communes limitrophes, les personnes venant d’autres départements sont prises en charge au titre de l’APA par le département du Morbihan au titre de l’acquisition de domicile.

     

    b) La nécessité d’un retour au concept initial:

    remis en question par l’extension d’une ou 2 chambres supplémentaires, alors que pour la pérennisation de ce concept, les services de l’Etat avaient validé, en 2004, le nombre de 8 logements maximum de ces domiciles ;

    dénaturé par un projet architectural se rapprochant d’une petite unité de vie lorsque les projets émergeants prévoient des pièces supplémentaires par référence à des établissements médico-sociaux (salle de réunion, salle de veille, etc.) ;

    soit par l’accueil d’une population ne présentant pas de désorientation de type Alzheimer : les expériences de mixité de personnes ne présentant pas les mêmes problèmes de dépendance montrent que cela génère des phénomènes perturbateurs voire d’exclusion des personnes désorientées principalement et pouvant mettre en péril la pérennité du domicile.

     

     

    PAYS

     

     

     

    POPULATION

     

     

     

    Nombre de

    places

    en DP

     

     

     

    Taux Equipement
    pour 1000 h

    de 75 ans
    et +

     

     

     

    Taux Equipement
    pour 1000 h

    de 80 ans
    et +

     

     

     

     

     

    +75 ANS

     

     

    +80 ANS

     

     

     

     

     

    AURAY

     

     

    8 776

     

     

    4 996

     

     

    59

     

     

    6,72

     

     

    11,81

     

     

    COB

     

     

    3 888

     

     

    2 277

     

     

    40

     

     

    10,29

     

     

    17,57

     

     

    LORIENT

     

     

    19 445

     

     

    10 867

     

     

    40

     

     

    2,06

     

     

    3,68

     

     

    PLOERMEL

     

     

    7 263

     

     

    4 079

     

     

    24

     

     

    3,30

     

     

    5,88

     

     

    PONTIVY

     

     

    8 601

     

     

    4 815

     

     

    88

     

     

    10,23

     

     

    18,28

     

     

    REDON

     

     

    2 540

     

     

    1 463

     

     

    16

     

     

    6,30

     

     

    10,93

     

     

    VANNES

     

     

    17 468

     

     

    9 735

     

     

    92

     

     

    5,27

     

     

    9,45

     

     

    Total

     

     

    67 981

     

     

    38 232

     

     

    359

     

     

    5,28

     

     

    9,39

     

     

     

     

     

     

    Les domiciles partagés 

    Le concept

    Réponse sociale aux personnes âgées atteintes de troubles de la désorientation (type maladie d’Alzheimer), ces domiciles collectifs regroupent 8 colocataires bénéficiant d’une intervention personnalisée d’aide à domicile. Ce sont des lieux de vie non médicalisés, le suivi de la santé de la personne âgée est y assuré par l’intervention des professionnels libéraux.

    Fin 2009, 42 domiciles sont ouverts et 11 projets sont recensés en 2010.

    Les orientations retenues dans le cadre de ce schéma font une place prépondérante à l’Habitat, au parcours de vie des personnes âgées.

    Un diagnostic partagé des besoins sera un outil nécessaire pour identifier au mieux les besoins de la population au regard de la démographie, de la permanence des soins, de la complémentarité des offres d’hébergement.

    Les domiciles partagés font partie de ce panel de solutions possibles en termes d’habitat sur un territoire.

    Le cahier des charges

    Un cahier des charges et une procédure de « labellisation » joints au schéma gérontologique sont proposés.

    La procédure a pour objectif que l’ensemble des partenaires soit informé en amont de tout nouveau projet pour apporter aux porteurs de projets tous les éléments nécessaires à leur prise de décision. Elle comportera les éléments suivants :

    Orientation préalable de tout porteur d’un projet de domicile partagé vers les services départementaux ;

    Information complète du porteur de projet par les services départementaux sur le concept, les risques, sur la pertinence du projet au regard de différents critères (territoire, complémentarité avec les autres modes d’accueil) ;

    Etude de faisabilité du projet en liaison avec les partenaires concernés (collectivité, bailleurs sociaux, CLARPA, etc…) ;

    Association des services départementaux à la mise en œuvre éventuelle ;

    - Adoption du cahier des charges valant labellisation « domicile partagé ».

    Objectif à court terme

    Valider la procédure et le cahier des charges

    (en annexe) des domiciles partagés opposables aux porteurs de projets confirmant leur vocation et leur fonctionnement.

     

     

    Objectif à moyen terme

    Intégrer les domiciles partagés

    dans l’évaluation globale des besoins et de l’offre de service de chaque territoire afin d’y réguler leur mise en place.

     

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    6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:30
    plan  gérontoligue du morbihan periode 2011 2015
     
     
    CAHIER DES CHARGES DES DOMICILES PARTAGÉS
     
     
     
    I – OBJECTIF DE LA CRÉATION D’UN DOMICILE PARTAGÉ :
     
    Les domiciles partagés ont été créés pour répondre aux besoins de repères, de sécurité, de confort matériel et psychologique des Morbihannais présentant une désorientation liée à la maladie d’Alzheimer ou apparentées à l’exclusion des démences liées à des affections cérébrales tumorales ou entrant dans une affection médicale généralisée, des démences liées à des pathologiques psychiatriques et parmi les démences dégénératives, celles qui provoquent des troubles frontaux.
    La décision de mettre en place un domicile partagé doit être appuyée par :
    . une évaluation du besoin de la population locale et intercommunale,
    . un diagnostic du territoire précisant :
    a) l’offre de soins ambulatoires (médecins, infirmiers libéraux, kinésithérapeutes…),   
    b) l’offre complémentaire en structures médico-sociales et hospitalières du secteur.
       
    II – PROFIL DE LA POPULATION ACCUEILLIE :
    La personne âgée qui sollicite ce type de logement est prioritairement Morbihannais(e) désorienté(e) et présentant une maladie d’Alzheimer ou apparentée dont le comportement, cependant, autorise la vie en communauté avec un accompagnement non médicalisé, à l’image du domicile ordinaire.
    A titre tout à fait exceptionnel, et sous réserve de l’accord du service du service médical d’évaluation du département (direction générale des interventions sanitaires et sociales), une personne âgée n’ayant pas de désorientation pourrait être accueillie.
    A l’installation, elle doit posséder des capacités de communication verbale. L’installation doit se faire progressivement.
    Quel que soit le nombre de logements vacants, le domicile n’a pas vocation à accueillir des personnes grabataires en fin de vie, ni des personnes nécessitant une prise en charge sanitaire lourde ou présentant d’autres pathologies que la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées.
     
    III - LIEU GÉOGRAPHIQUE D’IMPLANTATION :
    Les centres d’activités et de services, les commerces doivent être accessibles à pied du domicile.
     
     
     
    IV – ENGAGEMENTS DE CHAQUE PARTENAIRE ET FINANCEUR :
    1-    Pour le constructeur et le maître d’œuvre, les caractéristiques du domicile devront répondre aux critères suivants :
    ®        Le respect du principe de réversibilité est impératif, il permet si le besoin s’en faisait sentir, de revenir à des logements indépendants pouvant être loués à des familles.
     
    ®        Le bâti doit donc être conçu dès l’origine du projet, de manière à garantir le retour à un usage locatif social banalisé.
     
    Dans cette optique, le constructeur s’engage, lors du dépôt du permis de construire, à présenter un schéma de réversibilité précisant les conditions dans lesquelles l’espace habitable pourra être réaménagé en logements locatifs indépendants accessibles aux personnes handicapées.
     
        Le domicile est constitué d’une surface habitable plus annexes d’environ 250 m2 construite dans le cadre d’un programme d’habitat locatif social (financement PLUS).
     
        Le domicile est destiné à accueillir 8 colocataires, il comporte :
       nb au moment de sa réalisation en 2001 il y avait 7 colocataires dans les rares domiciles exsistant , il en reste un a vannes
    un espace privé par personne : une chambre (environ 12 m2) meublée par chacun et équipée d’un placard et d’un lavabo.
     
    des parties communes :
    -    une cuisine ouverte (environ 9,50 m2) sur un séjour-salon (environ 48 m2). Cet espace de vie commune se prolonge à l’extérieur sur une terrasse protégée du soleil en liaison avec un jardin clos,
    -    2 garages utilisés en buanderie - chaufferie – réserve,
    -    une pièce faisant office de bureau et permettant le repos pendant la veille de nuit (environ 9,50 m2), équipée d’un WC et d’un lave-main ou lavabo,
    -    deux salles de bains adaptées et sécurisées (environ 5,50 m2 chacune),
    -    deux WC indépendants.
     
        Le domicile est adapté à la désorientation et à la mobilité réduite :
     
    -    surfaces habitables et annexes de plain-pied
    -    portes de chambres et locaux communs de largeur 90 cm
    -    largeur de passage de 80 cm minimum
    -    largeurs des circulations de 120 cm
    -    blocs sanitaires avec douches de plain-pied
    -    W.C. surélevés et lavabos accessibles
    -    évier de rotation de diamètre 150 cm
    -    seuils plats sur entrée et séjour
    -    abords extérieurs accessibles et sécurisés.
     
     
    ®        Bien que relevant de la réglementation applicable aux habitations, le domicile bénéficie d’un niveau de sécurité allant bien au-delà des règles imposées par le code de la construction et de l’habitat (CCH) :
     
    -    portes coupe-feu
    -    éclairage de sécurité
    -    détection incendie dans tous les locaux
    -    alarme de type 1, sélective et adressable, avec SSI de catégorie A.
     
        L’organisation entre une partie « jour » et 2 parties « nuit », avec une grande pièce centrale à vivre est importante pour ces personnes ayant perdu leurs repères. Cette grande pièce de vie (salon, salle à manger, cuisine), lieu communautaire de vie apporte animation, participation, structuration dans le temps et l’espace aux moments forts de la journée : préparation et prise des repas, visite des familles, lecture des journaux…
     
        En cas de non-respect de ces prescriptions, l’appellation « domiciles partagés » ne sera pas reconnue par le département.
     
    Pour les domiciles partagés existants antérieurement à la validation de ce cahier des charges, il sera réalisé un état des lieux pour vérifier l’adéquation au cahier des charges.
    nb pour un etat des lieux ,ce cahier des charges couvre la periode 2011 2015
     
     
    2- Pour la commune, le CCAS ou autre organisme :
       a) - en qualité de bailleur ou de locataire principal :
    la collectivité ou autre organisme :
    - met à disposition de ces personnes un logement social adapté de type locatif en co-location ;
    - informe les personnes âgées et leurs familles sur le concept et présente les règles de vie inhérentes au partage du logement ;
    - recueille les pré-inscriptions ;
    - établit un lien avec le service médical d’évaluation du département (DGISS) pour vérification de la faisabilité de l’accès au domicile partagé de chaque personne âgée désorientée ;
    - contacte les personnes et leurs familles quand un logement se libère.
    L’adoption par le gestionnaire du présent cahier des charges implique que celui-ci se conforme à l’avis du service médical d’évaluation dans le choix des locataires.
    b) - en qualité de gestionnaire :
    la collectivité ou autre organisme :
    - assure le renouvellement normal des mobiliers et matériels électroménagers acquis dont elle est propriétaire et perçoit, en contrepartie, une participation des colocataires bénéficiaires,
    - s’engage à assumer la perte financière engendrée par une inoccupation d’un ou plusieurs logements et définit les montants des appels de fond,
     
    NB depuis 2006  ce sont toujours les familles qui ont assumer ce risque dans les sommes versée chaque mois et celle ci sont majorées pour tenir compte de l’absence d’un colocataire pendant 2 mois  
     
    - vérifie à l’installation d’une personne âgée que cette dernière a bien souscrit une assurance responsabilité civile,
     
    - peut assurer pour le compte des co-locataires ou leurs ayant-droit ou représentants la gestion des frais domestiques, des charges de fonctionnement, des impôts locaux, du règlement des contrats d’entretien,
    - peut organiser pour le compte des co-locataires ou leurs ayant-droit ou représentants, un service d’aide à domicile ayant l’agrément qualité pour intervenir auprès des personnes âgées désorientées.
     
        V-  L’ACCOMPAGNEMENT ET L’INTERVENTION AUPRÈS DES PERSONNES ÂGÉES
    Les co-locataires ou leurs ayant-droit ou représentants s’organisent en confiant à la collectivité ou autre gestionnaire tout ou partie de la gestion collective du domicile et de la mise en place du service d’aide à la personne.
    -1- Le service d’aide à domicile intervenant auprès des personnes :
    Son organisation nécessite une professionnalisation totale du personnel spécifique qui intervient.
    Le recrutement du personnel qui intervient exclusivement auprès des personnes âgées désorientées tient compte :
    -    de la proximité de la résidence des employés et du domicile partagé,
    -    de la qualification : diplôme dans la branche ou expérience professionnelle notamment en lien avec la maladie d’Alzheimer.
     
    a)     L’accompagnement au quotidien, spécificité du service :
    L’intervention des assistant(e)s de vie est :
    -    permanente 24h/24, 2 agents en journée et 1 agent en nuit,
    -    identique en qualité et en quantité, 365 jours par an.
    Le personnel à domicile bénéficie d’un suivi et d’un encadrement régulier par des coordonateurs du service gestionnaire qui :
    -    vérifient la qualité de l’accompagnement,
    -    réévaluent les besoins et les attentes des personnes âgées et de leurs familles,
    -    pratiquent les réajustements nécessaires à un accompagnement de qualité,
    -    s’engage à alerter les services du département en cas de dysfonctionnement lié au profil des personnes âgées et/ou de l’accompagnement,
    -    prend toute mesure en cas de problèmes liés aux assistant(e)s de vie.
     
    b)    La qualification des assistantes de vie :
    Les assistant(e)s de vie recrutées sont notamment titulaires de diplômes ci-dessous :
    -    BEP service aux personnes,
    -    diplôme d’Etat d’aide-soignante ou AMP,
    -    diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie aux familles,
    -    certificat de qualification professionnelle.
     
    Le personnel, dans le cadre de la formation continue individuelle, devra avoir accès aux formations spécifiques portant sur la connaissance de la pathologie Alzheimer et de son accompagnement spécifique.
     
    c)    Le rôle des assistant(e)s de vie :
    Ils/elles sont chargé(e)s de préserver et favoriser l’autonomie des personnes âgées, prendre en compte leurs besoins, conserver et entretenir leurs relations familiales et sociales, les accompagner si possible jusqu’à la fin de leur vie dans les meilleures conditions matérielles et psychologiques.
    Parmi les 7 salariés de l’équipe, une personne va assurer un rôle de coordination et de communication envers le service, le gestionnaire, les familles, son équipe, les autres intervenants extérieurs (médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, coiffeurs, podologues…),
    d)    Gestion administrative et comptable :
    Dans l’hypothèse où il s’agit d’un service mandataire agréé qualité, le service soumet à chaque employeur un contrat de mandat précisant la nature et les conditions d’exercice de ce mandat, un projet d’intervention à domicile, effectue le suivi des besoins des usagers et organise la présence 24h/24 par roulement des salariés.
    Il s’assure de l’application des conditions de travail des salariés établies par contrat de travail pour chaque employeur.
    Dans l’hypothèse où il s’agit d’un service prestataire, il est nécessaire que ce service bénéficie de l’agrément qualité ou de l’autorisation du président du conseil général.
    2-    L’intervention du département :
    Soucieux de voir les personnes présentant une maladie d’Alzheimer ou apparentée rester dans leur environnement, le département maintient son soutien financier, social et d’accompagnement au développement des domiciles partagés.
    a) la participation technique :
    -     la direction-adjointe des services et établissements des personnes âgées, chef de file de l’action gérontologique, est chargée de vérifier si les conditions nécessaires à la création d’un domicile partagé sont réunies,
    -  le service de l’évaluation médicale valide les inscriptions à l’entrée dans le domicile et évalue l’effectivité de l’aide et la qualité du service rendu dans le cadre du versement de l’aide personnalisée d’autonomie selon les modalités suivantes :
        L’évaluation :
    La commune transmet pour chaque personne âgée une fiche de pré-inscription au service médical d’évaluation (cf. modèle en annexe). Ce dernier vérifie l’adéquation entre le profil de la personne âgée et l’accompagnement proposé. Ainsi, l’intégration au sein du domicile de personnes ayant un handicap physique isolé ou sensoriel n’est pas adaptée et risquerait de mettre en péril la cohabitation.
    Le service médical transmet son avis au gestionnaire avec copie au service d’aide à la personne.
        Le suivi :
    Pour favoriser une cohabitation optimum :
    -    le service d’aide doit informer la collectivité et le service médical d’évaluation en cas d’inadaptation d’une personne au domicile ; le maire engagera le référent, la famille, à rechercher une autre solution d’hébergement ;
    -    la collectivité et le service d’aide à la personne doivent solliciter le service médical d’évaluation lors d’une hospitalisation pour troubles graves du comportement ; ce dernier vérifiera l’opportunité du retour au domicile.
    A cet effet, la collectivité passe convention avec le service gériatrique hospitalier le plus proche ou les EHPAD voisins de façon à faciliter un accueil compatible avec l’état de santé et/ou du comportement de la personne.
     
    la participation financière : le département apporte :
    ·    des aides financières aux domiciles partagés pour personnes âgées désorientées : “mise en place “
    -    dépenses d’équipement des logements et d’adaptation favorisant l’autonomie,
    -    participation au titre du logement social,
    ·    des aides financières aux personnes Alzheimer :
    -    APA à domicile,                                                    “, versée chaque mois  a chaque colocataire suivant sa dependance “
    -    participation aux frais de repas éventuels,             “  non concerné   “ 
    -    PCH.                                                                    “  ?  “
     
    L’appellation « domicile partagé » est reconnue dès lors que l’intégralité du présent cahier des charges est respectée. Cette reconnaissance conditionne l’obtention des aides financières aux domiciles  partagés du département.
    Le Département aidera les domiciles partagés
    François Goulard, président du conseil général, Hervé Pellois, conseiller général de Vannes Est, ont visité le domicile partagé « La résidence des îles », à Surzur, en compagnie du maire, Marcel Le Nevé, et de son adjointe aux affaires sociales, Marie Haudebourg.
    François Goulard, président du conseil général, Hervé Pellois, conseiller général de Vannes Est, ont visité le domicile partagé « La résidence des îles », à Surzur, en compagnie du maire, Marcel Le Nevé, et de son adjointe aux affaires sociales, Marie Haudebourg.
    Ces structures de huit personnes âgées désorientées sont utiles, mais reposent sur un équilibre financier fragile.
    Le conseil général du Morbihan a prévu d'aider financièrement les domiciles partagés au-delà de ses obligations. François Goulard, président du Département, l'a annoncé hier à Surzur. Cette commune de l'agglomération de Vannes (près de 4 000 habitants) s'est dotée en 2009 d'une résidence de huit personnes qui n'a pas fait le plein de résidants avant six mois, entraînant un déficit de 18 000 €, à la charge de la commune.

    Des difficultés de cette nature, plusieurs des 42 domiciles partagés du département qui accueillent 336 personnes, le plus souvent atteintes de maladies neuro-dégénératives, en ont connu ou pourraient en connaître.

    « C'est une bonne formule pour les familles en quête d'une solution entre le maintien à domicile et les établissement spécialisés, type Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgés dépendantes), observe François Goulard. Mais les communes ou les intercommunalités peuvent rencontrer des problèmes financiers lorsqu'elles font face à des vacances de locataires. »

    L'équilibre économique est fragile : la collectivité initiatrice prend en charge la réalisation du bâtiment. Les familles paient un loyer qui couvre à la fois l'hébergement et l'encadrement (2 207 € par mois à Surzur).

    Le département aide les personnes à travers le versement d'allocations. À compter de juin, il aidera les collectivités en leur proposant un conseil à la création de domiciles partagés, une coordination entre les domiciles (centralisation d'une liste de familles demandeuses et places vacantes).

    Le conseil général a également prévu de contribuer à l'équilibre financier de ces résidences si elles peinent à faire le plein dans les six premiers mois de fonctionnement (10 000 € pour un différentiel charges et recettes de plus de 15 000 €). Une aide de 10 000 € sera aussi possible pour un déficit de plus de 20 000 € sur une période de douze mois au cas où le domicile partagé devrait faire face à la vacance d'un ou plusieurs locataires.

    Denis RIOU.



      
    Ouest-France  
     
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    2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 21:53
    Le domicile partagé pour les personnes atteintes d'Alzheimer
    Tous les posts de Jachri diffusé sur le site le post
    Quand il est devenu évident que ma mère, à 82 ans, ne pouvait plus assumer cette maladie de mon père de 88 ans qui l'épuisait, et qu'il fallait donc trouver à ce dernier un placement, nous ignorions tout des domiciles partagés que de nombreuses communes ont mis en place en Bretagne. Et c'était une chance pour mes parents qui vivent dans cette belle région qu'une petite commune voisine en ait justement construit un...

    Mon père avait, auparavant, fait quelques séjours d'une journée dans une maison de retraite habituelle, avec beaucoup de pensionnaires et il ne supportait pas ces journées, refusant d'y aller le matin et en sortant en courant en fin d'après midi. Oui, parce que, si sa tête est en grande confusion, adepte de la marche, il est en pleine forme physique.

    Et ça a donc été un grand soulagement de trouver cette alternativedu domicile partagé qui comporte huit chambres permettant aux pensionnaires d'avoir leur lieu privé pour y dormir selon leur rythme mais aussi s'isoler quand ils le souhaitent et des parties communes pour les repas, les goûters, la télé, les jeux ou activités et les visites des familles.

    Des assistantes de vie se relaient jour et nuit, 24h/24, pour prendre soin des patients, veiller  à leurs besoins particuliers, favoriser leur autonomie, par exemple en les faisant participer aux préparations des repas ou autres travaux quotidiens, s'ils le souhaitent, leur donner des repères et créer un lieu convivial, où les familles peuvent leur rendre visite à tout moment, car il n'y a pas d'horaires fixés.

    Vraiment, tout est fait pour respecter la personne, son rythme de vie, ses besoins, mais aussi ses relations avec l'extérieur et sa famille en particulier ! Je vous invite à visiter le site des ces structures, ici.

    Tout n'a pas été si facile pour mon père, début septembre, quand il a intégré la structure. Bien sûr, il y a quand même l'enfermement avec une porte toujours fermée à clef, il a réagi avec une grande violence et a beaucoup bataillé pour en sortir ! S'il ne reconnaissait plus ses visiteurs, sa famille comme ses amis, il voulait toujours repartir avec eux. Et c'était un déchirement que de partir comme un voleur en le laissant avec son assistante de vie qui le prenait alors par le bras pour tenter de le calmer et de le "raisonner".

    Mais quatre mois plus tard, ce domicile-là, c'est chez lui, c'est son cocon rassurant, il y est dans son monde, à discuter avec les autres pensionnaires (autant qu'on peut "discuter" entre malades d'Alzheimer... mais c'est leur mode à eux), à aider les assistantes, à participer aux jeux et même à participer à la convivialité générale lors des visites des autres familles, avec une gaieté incroyable !

    Si ces structures de domiciles partagés pouvaient se développer en grand nombre sur tout le territoire, ce sont vraiment des lieux où la personne âgée est respectée et peut être accompagnée dans les meilleures conditions possibles, alors même que c'est une maladie vraiment pas facile à vivre pour l'entourage !

     

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    19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 22:47

    Domicile partagé. Une solution pour les malades d'Alzheimer

    le télégramme 19 septembre 2013 - Réagir à cet article

     

    Samedi, ce sera la journée mondiale Alzheimer, sur le thème « Avec la maladie d'Alzheimer : quels projets de vie ? ». La vie en colocation peut être une solution : elle n'existe que dans le Morbihan.Le domicile partagé regroupe huit personnes atteintes de la maladie, ce qui permet un accompagnement personnalisé, au quotidien, dans une ambiance très familiale.Créé avec quelques familles prêtes à l'expérimenter, ce dispositif a fêté ses vingt ans en 2012. Ce concept innovant a servi de modèle : aujourd'hui, il existe quarante domiciles partagés dans le département.Situé en centre-bourg, il offre une solution de logement de proximité aux personnes en perte d'autonomie, qui ne peuvent plus vivre sans l'aide d'assistants de vie 24 heures sur 24 ; chaque colocataire dispose d'un espace privé, meublé par ses soins, et d'espaces partagés avec les autres : salle à manger, salon, jardin clos.La famille apprécie de venir autant qu'elle le souhaite, tenir compagnie à son proche, partager son repas avec ses colocataires, sortir se promener, échanger des nouvelles avec les assistantes de vie, discuter avec le cabinet infirmier...L'ambiance chaleureuse et familiale ainsi créée est bien ressentie par tous les visiteurs, qui plébiscitent cette initiative des communes que soutient le conseil général, dans le cadre du plan gérontologique 2010-2015.PratiqueRenseignements pourles places disponibles sur www.alzheimer-bretagne.fr
    MORBIHAN

    Plan gérontologique. «Vivre chez soi », la priorité

    2 décembre 2010
     
    Sur les 720.000 habitants du Morbihan, 107.000 ont entre 60 et 74ans et 68.000 ont 75 ans et plus. L'espérance de vie y est de82 ans et l'âge moyen d'entrée en établissement d'accueil de84ans. La population de plus de 60 ans augmentera de120.000personnes d'ici à 2030. C'est dans ce contexte général qu'il s'agit de prévoir les politiques en faveur des personnes âgées. Entre2006 et2010, 600places en maison de retraite ont été créées et 50 domiciles partagés accueillent 400 personnes. Le troisième plan gérontologique portera sur la période 2011-2015 et devra se faire conjointement avec l'ARS (Agence régionale de santé) dans le cadre de la loi «hôpital patient territoire». Sept territoires d'action gérontologique seront ainsi créés dont un territoire expérimental sur PontivyCommunauté. Toutes les démarches d'accompagnement sanitaire et social des personnes âgées - on parle maintenant de «parcours de vie des aînés» - seront coordonnées à l'échelle de ces entités territoriales. La grande tendance à venir ne portera plus sur l'ouverture de maisons de retraites - 200 places supplémentaires sont prévues à l'horizon 2015- mais sur les solutions permettant de vivre chez soi à un coût moindre qu'en hébergement collectif. 

    Améliorer la mobilité 

    Les pistes privilégiées dans ce prochain schéma gérontologique seront donc l'adaptation de l'habitat, les services de proximité pour pallier les pertes d'autonomie, les accueils de jours et accueils temporaires, les domiciles partagés, les petites unités de vie et aussi les transports pour améliorer la mobilité des personnes âgées. Autrement dit «penser autrement la vieillesse». Lorsqu'un besoin territorial se fera sentir l'Agence régionale de santé et le conseil général lanceront des appels à projet. L'ouest morbihannais semble actuellement «sous-doté».
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    7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 14:24

     

    http://www.bretagne-sud-habitat.fr/P-HabitatSp%E9cifique/DomicilePartage/DP.htm

     

    plan domicile partagé

     

     

     


    Donner aux personnes âgées le sentiment de "vivre chez soi",
    tel est l'objectif de Bretagne Sud Habitat à travers le développement de ce
    concept d'habitat spécifique qui répond aux critères d'un logement locatif de
    qualité à coût modéré ...
    Bretagne Sud Habitat développe cette formule
    d'accueil, sur la base d'un programme établi pour assurer l'hébergement d'un
    petit nombre de personnes âgées (8 au total) bénéficiant d'un accompagnement
    permanent, partageant des espaces communs et disposant chacune d'un espace
    individuel équivalant à une chambre confortable.


     







    Implantation des Domiciles partagés
    construits par BSH


    pour connaitre les coordonnées des interlocuteurs, plusieurs
    options s'offrent à vous :
    - contacter le CLARPA 56

    - contacter l'association les Ainés du Gohler (pour le domicile partagé de BRANDIVY)
    -
    contacter les CCAS
    - consulter la carte ci dessus

     

     

     

     

     

     








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    Présentation

    • : Le blog de domicile-partage.over-blog.com
    • : LE DOMICILE PARTAGE L'objectif est d'accueillir dans un domicile privé, à titre définitif, avec l’aide d’assistantes de vie, des personnes âges qui, en raison de leur perte d'autonomie, ne peuvent plus vivre sans une assistance ou une présence, 24 heures sur 24. Il s'agit de préserver et de favoriser l'autonomie des personnes âgées, de respecter leur rythme de vie, de prendre en compte leurs besoins, de conserver et entretenir leurs relations sociales et familiales,
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