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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 13:58

Sur toute la France les familles d'accueils de personnes âgées dépendantes agrées par les conseils généraux

(dont ils détiennent la liste et sont dans l'obligation légale de la donner)

reçoivent dans leur foyer chaleureusement les séniors dépendants 7js/7 24H/24 pour 1150€ à 1500

stimulation de leur facultés psychiques et physiques

maintien du lien familial en collaboration avec les services médicaux

à temps plein de jour ou nuit à la demande

voir le site Famidac trés documenté à Caen    0664345944

 

Aidants familiaux. Une autre forme de maintien à domicile

le télégramme 13 juillet 2013

En Bretagne - Pays-de-la-Loire, près de 3.000 personnes âgées ou en situation de handicap sont accueillies par des professionnels non reconnus. Rencontre avec la présidente de la fédération des aidants familiaux.

Maryvonne Pennetier, dite Mary, famille d'accueil depuis vingt ans, ne s'en laisse pas conter. Ministre ou pas ministre, ce n'est pas cela qui va l'arrêter depuis le temps qu'elle défend une profession sans statut et sans cadre. Un métier payé deux heures et demie de Smic par jour pour travailler 24 heures sur 24, 365 jours par an. « Je rigole quand je dis ça, mais c'est la vérité », commente la pétillante sexagénaire. Et on parle de « rémunération » et non de « salaire » car elle est payée par la personne accueillie à son domicile, au moyen de l'allocation pour personne âgée (APA), handicapée ou autres. Le dernier à en être partie pour raison de maladie, c'est René. Il y est resté 19 ans. Toujours chez elle, Annick depuis sept ans et Martine, depuis douze ans. Chez Mary, c'est leur famille, leur maison, elles sont chez elles. « Nous, on demande à être payés au Smic, par des établissements accueillants, Ehpad ou autres, car rien ne nous empêche d'accueillir à la journée, de façon permanente ou temporaire », explique la présidente de la Fédération d'accueil pour personnes âgées et en situation de handicap Bretagne - Pays-de-la-Loire depuis six ans. « Idéal pour soulager les familles de malades d'Alzheimer, par exemple », souffle Mary à qui veut l'entendre. « Depuis le temps que je répète la même chose... On ne peut quand même pas construire un Ehpad aux quatre coins de chaque commune », ajoute la Bigoudène de Penmarc'h (29). Lors de la récente visite à Guipavas (29) de Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Maryvonne Pennetier a longuement exposé le point de vue de la profession. C'était lors d'un dîner, à côté de la ministre, où étaient invitées une cinquantaine de personnes, accueillants et accueillies, le 18 juin dernier. 

L'impression d'avoir été entendue 

« Pour la première fois, j'ai vraiment eu l'impression que nous avions été entendus », commente-t-elle. « L'accueil chez le particulier, c'est un véritable choix de vie, poursuit Mary. Un autre chez soi où l'on retrouve un cadre de vie familial, chaleureux, des soins individualisés, une alchimie de partage, d'affection et d'attention. On oublie trop souvent qu'il y a aussi cette solution-là pour le maintien des personnes à domicile ». Dans chacun des sept départements que compte la fédération, on estime à 140 le nombre de familles d'accueil. « Si on multiplie par trois le nombre de personnes accueillies, cela n'est pas négligeable ». En effet, cela fait près de 3.000 places pour adultes handicapés ou personnes âgées qui n'existent pas... Malgré ses contraintes, mais aussi ses plaisirs, Mary reste persuadée que « c'est un métier d'avenir » sauf qu'il doit être « reconnu, avec des formations diplômantes ». « On a quand même des responsabilités », explique-t-elle. Or, la loi 2002, celle qui l'encadre justement, « toutes les associations s'accordent à dire qu'elle n'est pas applicable ». Michèle Delaunay attend maintenant un rapport écrit de toutes ces propositions. Et dire que « c'est un métier qui date du Moyen Âge », lui a fait remarquer Mary !

ouest france  fevrier 2012 

Morbihan 

 

L'accueil familial, un métier méconnu
C'est une alternative , pour les personnes âgées et handicapées, au maintien à domicile et à l'hébergement collectif.
Pourquoi ? Comment ?
Comment se passe l'accueil familial?
« Il s'agit d'accueillir à son domicile, à titre onéreux, des personnes âgées ou handicapées adultes », explique Marie Pennetier, présidente de la Fédération des accueillants familiaux de Bretagne et Pays de Loire.
L'accueil familial est une alternative au maintien à domicile et à l'hébergement en structure. Après agrément par le conseil général (pour une à trois personnes), un contrat de gré à gré lie l'accueillant à la personne accueillie. La fédération, qui regroupe huit départements, rassemble 2 000 accueillants familiaux.
Pourquoi choisir cette formule d'hébergement ?
C'est un choix que fait la personne qui, pour une raison ou pour une autre (la peur de la solitude, par exemple), souhaite retrouver une vie de famille.
Par rapport à l'hébergement en structure ou maison de retraite, c'est aussi moins onéreux. « Etre accueilli dans une famille, cela coûte entre
1 300 et 1 500E par mois, note Marie Panetière. Toute personne handicapée à droit à une aide du conseil général et les personnes âgées bénéficient aussi de l'Apa ».
Pourquoi un forum organisé vendredi, à Lorient ?
Le but est de mieux faire connaître ce métier. « Pour qu'il devienne attractif, il faudrait que les accueillants deviennent salariés, plaide la présidente de la fédération. Nous n'avons pas de vrai statut. Il y a des besoins pour ce type de prise en charge : des personnes n'ont pas du tout envie d'aller en structure. Sans compter qu'on manque de places dans ces établissements ».
Recueilli par Catherine JAOUEN.
Forum sur l'accueil familial, Vendredi 9 mars à la Cité Allende à Lorient (salle 02), de 14 h 30 e 17 h:. Contact : Chantal Rouxel, présidente de l'association du Morbihan, tél : 02 97 83 35 38

Accueil familial. Un métier «à faire connaître»

le telegramme 27/4/2012 

 

Ce jeudi, les membres de la fédération des Accueillants familiaux de Bretagne et Pays-de-la-Loire se sont retrouvées chez Sarah Belmihoud, accueillante familiale à Sulniac. Elles ont préparé leurs prochaines portes ouvertes sur leur métier, qu'elles veulent faire connaître et «surtout reconnaître». «C'est un métier qui doit être défendu, assure Marie Pennetier, présidente de l'association du Finistère et présidente de la fédération Bretagne - Pays-de-la-Loire, elle-même accueillante depuis 18 ans.

«Une alternative à l'hébergement collectif»

«Lorsque
les personnes âgées, à partir de 60 ans, ou les adultes handicapés se trouvent dans l'impossibilité d'exécuter les actes ordinaires de la vie ou ne souhaitent plus rester à leur domicile, l'Accueil familial leur offre une alternative à l'hébergement collectif». Après une demande d'agrément délivrée par le conseil général, l'accueillant familial partage sa vie avec la personne accueillie, offrant un environnement sécurisant. Régi par une loi récente de 2002, ce métier permet une alternative entre le maintien à domicile et la prise en charge en institution. «C'est un acte de solidarité entre les générations qu'il faut faire reconnaître», expliquent d'une seule voix les représentantes de la fédération. Celles-ci se mobilisent avec une énergie hors du commun, à l'image de leur rencontre de lundi, avec le sénateur Joël Labbé, «qui nous a reçues avec beaucoup d'attention».

Pratique
Portes ouvertes le samedi 5mai. Tél.02.97.53.23.90 ou 06.82.87.38.39, chez Sarah Belmihoud, 24, rue des Montagnards, à Sulniac.

nb   Joel Labbé a fermé le domicile de Saint Nolff contre la volonté des familles

 

Personnes âgées. Une enquête sur l'habitat intermédiaire

13 avril 2012

 

En formation continue à l'université de Brest, Patricia Irvoas prépare un master 2 action sociale et santé avec option direction et responsabilité des services du vieillissement et du handicap. Originaire de Pleyber-Christ, la jeune femme suit actuellement un stage au CCAS. Elle mène une recherche active sur le vieillissement et l'habitat intermédiaire, qui fera l'objet d'un mémoire. L'étude a commencé l'an dernier et devrait se terminer au mois de juin, soit un total de 490heures de travail.

55 ans et plus

Pour la mener à bien, elle réalise une enquête auprès des personnes âgées de 55 ans et plus de Pleyber-Christ, mais aussi de Plounéour-Ménez et du Cloître-Saint-Thégonnec. Dans un premier temps, elle a pris contact avec les responsables d'associations, qui pourront ensuite prendre le relais auprès de leurs adhérents. L'étudiante propose un questionnaire aux personnes concernées, qui peuvent s'appuyer sur un livret indiquant les principaux types d'habitat intermédiaire (adapté, service, intergénérationnel, partagé, autogéré). Il est disponible à la résidence du Bruc. Pour que l'analyse soit fiable, il lui est nécessaire d'obtenir en retour plus de 100 questionnaires, qui doivent parvenir à la maison de retraite pour la fin du mois (à déposer dans la boîte aux lettres ou à l'accueil). Ils seront ensuite traités par informatique. Cette démarche a l'avantage, par le biais du livret, d'informer la population sur les nouvelles formes d'habitat (entre le domicile et la maison de retraite).

Contact
Tél.02.98.78.44.60.

 

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  • : Le blog de domicile-partage.over-blog.com
  • : LE DOMICILE PARTAGE L'objectif est d'accueillir dans un domicile privé, à titre définitif, avec l’aide d’assistantes de vie, des personnes âges qui, en raison de leur perte d'autonomie, ne peuvent plus vivre sans une assistance ou une présence, 24 heures sur 24. Il s'agit de préserver et de favoriser l'autonomie des personnes âgées, de respecter leur rythme de vie, de prendre en compte leurs besoins, de conserver et entretenir leurs relations sociales et familiales,
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