Sur toute la France les familles d'accueils de personnes âgées dépendantes agrées par les conseils généraux
(dont ils détiennent la liste et sont dans l'obligation légale de la donner)
reçoivent dans leur foyer chaleureusement les séniors dépendants 7js/7 24H/24 pour 1150€ à 1500
stimulation de leur facultés psychiques et physiques
maintien du lien familial en collaboration avec les services médicaux
à temps plein de jour ou nuit à la demande
voir le site Famidac trés documenté à Caen 0664345944
Aidants familiaux. Une autre forme de maintien à domicile
le télégramme 13 juillet 2013
En Bretagne - Pays-de-la-Loire, près de 3.000 personnes âgées ou en situation de handicap sont accueillies par des professionnels non reconnus. Rencontre avec la présidente de la fédération des aidants familiaux.
Maryvonne Pennetier, dite Mary, famille d'accueil depuis vingt ans, ne s'en laisse pas conter. Ministre ou pas ministre, ce n'est pas cela qui va l'arrêter depuis le temps qu'elle défend une profession sans statut et sans cadre. Un métier payé deux heures et demie de Smic par jour pour travailler 24 heures sur 24, 365 jours par an. « Je rigole quand je dis ça, mais c'est la vérité », commente la pétillante sexagénaire. Et on parle de « rémunération » et non de « salaire » car elle est payée par la personne accueillie à son domicile, au moyen de l'allocation pour personne âgée (APA), handicapée ou autres. Le dernier à en être partie pour raison de maladie, c'est René. Il y est resté 19 ans. Toujours chez elle, Annick depuis sept ans et Martine, depuis douze ans. Chez Mary, c'est leur famille, leur maison, elles sont chez elles. « Nous, on demande à être payés au Smic, par des établissements accueillants, Ehpad ou autres, car rien ne nous empêche d'accueillir à la journée, de façon permanente ou temporaire », explique la présidente de la Fédération d'accueil pour personnes âgées et en situation de handicap Bretagne - Pays-de-la-Loire depuis six ans. « Idéal pour soulager les familles de malades d'Alzheimer, par exemple », souffle Mary à qui veut l'entendre. « Depuis le temps que je répète la même chose... On ne peut quand même pas construire un Ehpad aux quatre coins de chaque commune », ajoute la Bigoudène de Penmarc'h (29). Lors de la récente visite à Guipavas (29) de Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Maryvonne Pennetier a longuement exposé le point de vue de la profession. C'était lors d'un dîner, à côté de la ministre, où étaient invitées une cinquantaine de personnes, accueillants et accueillies, le 18 juin dernier.
L'impression d'avoir été entendue
« Pour la première fois, j'ai vraiment eu l'impression que nous avions été entendus », commente-t-elle. « L'accueil chez le particulier, c'est un véritable choix de vie, poursuit Mary. Un autre chez soi où l'on retrouve un cadre de vie familial, chaleureux, des soins individualisés, une alchimie de partage, d'affection et d'attention. On oublie trop souvent qu'il y a aussi cette solution-là pour le maintien des personnes à domicile ». Dans chacun des sept départements que compte la fédération, on estime à 140 le nombre de familles d'accueil. « Si on multiplie par trois le nombre de personnes accueillies, cela n'est pas négligeable ». En effet, cela fait près de 3.000 places pour adultes handicapés ou personnes âgées qui n'existent pas... Malgré ses contraintes, mais aussi ses plaisirs, Mary reste persuadée que « c'est un métier d'avenir » sauf qu'il doit être « reconnu, avec des formations diplômantes ». « On a quand même des responsabilités », explique-t-elle. Or, la loi 2002, celle qui l'encadre justement, « toutes les associations s'accordent à dire qu'elle n'est pas applicable ». Michèle Delaunay attend maintenant un rapport écrit de toutes ces propositions. Et dire que « c'est un métier qui date du Moyen Âge », lui a fait remarquer Mary !
ouest france fevrier 2012
Morbihan
Accueil familial. Un métier «à faire connaître»
Ce jeudi, les membres de la fédération des Accueillants familiaux de Bretagne et Pays-de-la-Loire se sont retrouvées chez Sarah Belmihoud, accueillante familiale à Sulniac. Elles ont préparé leurs prochaines portes ouvertes sur leur métier, qu'elles veulent faire connaître et «surtout reconnaître». «C'est un métier qui doit être défendu, assure Marie Pennetier, présidente de l'association du Finistère et présidente de la fédération Bretagne - Pays-de-la-Loire, elle-même accueillante depuis 18 ans.
«Une alternative à l'hébergement collectif»
«Lorsque les personnes âgées, à partir de 60 ans, ou les adultes handicapés se trouvent dans l'impossibilité d'exécuter les actes ordinaires de la vie ou ne souhaitent plus rester à leur domicile, l'Accueil familial leur offre une alternative à l'hébergement collectif». Après une demande d'agrément délivrée par le conseil général, l'accueillant familial partage sa vie avec la personne accueillie, offrant un environnement sécurisant. Régi par une loi récente de 2002, ce métier permet une alternative entre le maintien à domicile et la prise en charge en institution. «C'est un acte de solidarité entre les générations qu'il faut faire reconnaître», expliquent d'une seule voix les représentantes de la fédération. Celles-ci se mobilisent avec une énergie hors du commun, à l'image de leur rencontre de lundi, avec le sénateur Joël Labbé, «qui nous a reçues avec beaucoup d'attention».
Pratique Portes ouvertes le samedi 5mai. Tél.02.97.53.23.90 ou 06.82.87.38.39, chez Sarah Belmihoud, 24, rue des Montagnards, à Sulniac.
nb Joel Labbé a fermé le domicile de Saint Nolff contre la volonté des familles
Personnes âgées. Une enquête sur l'habitat intermédiaire
13 avril 2012
En formation continue à l'université de Brest, Patricia Irvoas prépare un master 2 action sociale et santé avec option direction et responsabilité des services du vieillissement et du handicap. Originaire de Pleyber-Christ, la jeune femme suit actuellement un stage au CCAS. Elle mène une recherche active sur le vieillissement et l'habitat intermédiaire, qui fera l'objet d'un mémoire. L'étude a commencé l'an dernier et devrait se terminer au mois de juin, soit un total de 490heures de travail.
55 ans et plus
Pour la mener à bien, elle réalise une enquête auprès des personnes âgées de 55 ans et plus de Pleyber-Christ, mais aussi de Plounéour-Ménez et du Cloître-Saint-Thégonnec. Dans un premier temps, elle a pris contact avec les responsables d'associations, qui pourront ensuite prendre le relais auprès de leurs adhérents. L'étudiante propose un questionnaire aux personnes concernées, qui peuvent s'appuyer sur un livret indiquant les principaux types d'habitat intermédiaire (adapté, service, intergénérationnel, partagé, autogéré). Il est disponible à la résidence du Bruc. Pour que l'analyse soit fiable, il lui est nécessaire d'obtenir en retour plus de 100 questionnaires, qui doivent parvenir à la maison de retraite pour la fin du mois (à déposer dans la boîte aux lettres ou à l'accueil). Ils seront ensuite traités par informatique. Cette démarche a l'avantage, par le biais du livret, d'informer la population sur les nouvelles formes d'habitat (entre le domicile et la maison de retraite).
Contact Tél.02.98.78.44.60.