Personnes âgées. Le dispositif de prise en charge simplifié
le telegramme
28 juin 2012
les élus du conseil général du Morbihan se sont penchés, hier matin, sur la coordination des moyens d'information concernant la prise en charge des personnes âgées. Le dispositif est simplifié: il n'y aura plus qu'une seule porte d'entrée.
Une diversité d'acteurs interviennent dans le cadre de la politique en faveur des personnes âgées, avec de multiples intervenants et un empilement de dispositifs. «La superposition de différents dispositifs d'information et d'orientation a pour effet de rendre coûteux et inefficace le système de prise en charge de la perte d'autonomie». Les élus du conseil général en ont fait le constat et ont décidé de mettre en place des plates-formes territoriales d'information et de coordination.
Création de plates-formes
Ces nouveaux dispositifs seront portés ou soutenus par une ou plusieurs intercommunalités avec pour objectif d'apporter une meilleure lisibilité aux usagers en offrant le panel complet des missions d'information, d'évaluation et de coordination, et en intégrant les dispositifs de coordination sanitaire. Elles constituent la porte d'entrée unique dans le système de prises en charge pouvant être proposées aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées et aux familles. François Hervieux, groupe d'opposition du canton de Rochefort-en-Terre, est intervenu: «Sans nier les avancées que ce nouveau dispositif va apporter aux familles touchées par la maladie d'Alzheimer, nous nous abstiendrons sur ce bordereau au regard du manque d'évaluation et de concertation intégrant les conseillers généraux et partenaires, du manque de lien avec le dispositif handicap et des besoins croissants despersonnes âgées auxquels nous n'arrivons pas à répondre de manière satisfaisante».
Aides aux domiciles partagés
Également en faveur des personnes âgées, le Département a décidé d'apporter un soutien financier aux domiciles partagés qui se trouvent parfois en difficulté financière lorsque certaines de leurs places restent inoccupées. Le Morbihan compte aujourd'hui 42structures de ce type. Une enquête, menée en 2011, montre que le concept séduit par sa taille humaine et sa proximité, adapté notamment aux malades d'Alzheimer, donnant satisfaction aux familles. Toutefois, des difficultés surviennent pour certaines communes en cas d'inoccupation partielle, la charge financière se reportant alors sur leCCAS (Centre communal d'action sociale). Les élus ont donc décidé d'apporter leur soutien aux communes par du conseil en cas de projet de création de nouveaux domiciles de ce type, en améliorant les conditions d'orientation des personnes âgées vers ces accueils, en apportant une aide financière en cas de difficultés financières ponctuelles mais importantes. André Gall, porte-parole de l'opposition, a exprimé sa surprise d'avoir lu «dans la presse que le conseil général faisait des propositions financières concernant les frais d'ouverture et de fonctionnement courant pour les domiciles partagés, sans avoir fait préalablement l'objet d'une discussion en commission sociale».
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